Forum Fermé

vous pouvez retrouver mors ultima 2.0, repris par kitkat et elyos (avec notre accord ) :

MORS ULTIMA V2

vous pouvez également nous retrouver (almery et ellaenys) sur un tout nouvel univers :
AES SIDHE

Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

Partagez
 

 The clock ticks life away (Sohan)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Jolynn Edwards
the unfaithful.

Jolynn Edwards

⊰ Date d'arrivée à Toronto : 04/08/2015
⊰ Nombre de Méfaits : 68
⊰ Fragments d'Ombre : 3326
⊰ Multi-compte(s) : Elyos & Anna.
⊰ Nom de l'Avatar : Cora Keegan.
⊰ Crédits : Kiri.
⊰ Couleur Rp : indianred.
⊰ Origine du Personnage : Damnée Tempestaire.

▽ YOUR SOUL.
⊰ Présence sur MU: Présent(e)
⊰ Forces & Faiblesses:


the unfaithful.

The clock ticks life away (Sohan) Empty
MessageSujet: The clock ticks life away (Sohan)   The clock ticks life away (Sohan) EmptyMer 12 Aoû - 18:12


The clock ticks life away

« Un certain Flaherty. » Des coups de fil en pleine nuit de la part de ta mère, tu n'y as pas le droit souvent. Et c'est tant mieux. Mais cette fois, c'est différent. La situation n'est plus la même. Alors quand tu as vu ''maman'' s'affichait sur l'écran de ton portable. Tu as fait un bon pour décrocher. Et c'est parfaitement réveillée que tu écoutes ce qu'elle a à te dire. Son enquête sur le meurtre de ton père a enfin donné quelque chose. Pointant un berserker que tu ne connais pas. Tu aurais dû te douter que le coupable fait partie de ces bestioles là. Les damnés ne sont pas connus pour être les grands copains de ces cages à démon. Il pourrait y avoir une explication plausible à toute cette histoire. Bien qu'à tes yeux, rien ne justifie réellement la perte du patriarche Edwards. « Ok, envoie moi l'adresse, j'y vais. » Et tu lui raccroches au nez. Avant qu'elle ne cherche à protester. Elle doit bien savoir que c'est inutile de te raisonner. C'est impossible d'y voir clair. Et de démêler ce qui est juste de faire ou non. Tu veux simplement le voir mourir. Et il faut que ça passe par toi. Tu risques de regretter de passer à côté de ça. Voilà un an que cette vengeance te tord le ventre, augmentant ta haine chaque jour. Il est enfin temps d'y mettre un terme. Même si tu ignores encore que cet homme n'a rien avoir là dedans. Mais ça c'est encore une autre histoire. Et ce n'est certainement pas très judicieux d'y aller seule. Étant donné qu'il a réussi à avoir la peau de ton père. Beaucoup plus expérimenté que toi. Mais peu importe. Vraiment, peu importe. Tu laissera la rage te guider. En espérant qu'elle ne t'aveugle pas trop pour en sortir vivante.

Ton empressement ne t'empêche néanmoins pas d'enlever ton pyjama. Histoire de sortir dans une tenue correcte. Le temps d'enfiler un jean, un t-shirt et une veste, ta mère t'a envoyé un message contenant l'adresse de ce Flaherty. Aucun petit mot pour te dire de rester prudente. Peut-être qu'elle cautionne finalement. Quoi qu'elle serait bien capable de se planquer devant l'immeuble au cas où tu ais besoin d'aide. Mais ça ne sera pas utile n'est-ce pas ? Enfin si tu ne tombes pas sur un berserker avec le démon de la colère ou un truc  dans ce genre. Ça risquerait de compliquer le combat.

Quand tu te retrouves devant la porte qui mène à l'assassin de ton père, tu ressens quand même une petite pointe de panique. Assez pour te dire de filer si ça tourne mal. Mais elle n'est pas assez puissante pour t'empêcher de crocheter la serrure. Tu vérifies l'heure avant de rentrer. Quatre heure, il devrait être en train de ronfler en ce moment. C'est parfait. Et maintenant que tu es à l'intérieur, il est hors de question de faire machine arrière. Tu avances dans la pénombre dans le studio. Ouvrant une première porte silencieusement. Non, les toilettes, il n'y est pas. Puis une deuxième et tu tombes sur la chambre. Il y a quelqu'un dedans. Et si ce n'est pas lui, tant pis. Au moins, ça enverra un message d'avertissement. Tu fais quelque pas prudemment jusqu'à la silhouette endormie. Quelle conne, tu n'as pas pris la peine de prendre un couteau. Tant pis. Tu n'as pas le temps de faire un détour dans la cuisine. Tu es trop pressée. Et le temps écoulé et un peu plus de temps de sommeil pour lui. Ce sera à l'ancienne. Et à la sauvage. Tu grimpes doucement sur le lit. Tu n'entends que le sang qui bat à tout rompre dans tes tempes. Tu t'installes à côté du corps immobile, tes doigts glissant jusqu'à l'oreiller inutilisé près de sa tête.. Au moins, il a eu la délicatesse de s'endormir sur le dos. Ce sera plus simple pour l'étouffer. Tu prends une dernière précaution. Celle de foutre le noir complet dans la pièce. Si ça tourne mal, tu seras la seule à ne pas être aveuglée.

Allez, à trois. Un. Deux … Trois. Tu plaques le coussin sur le visage du berserker. Appuyant de tout ton poids dessus. Tu sais qu'il se réveille. Mais tu ne veux pas t'en inquiéter pour l'instant. Si cette tactique ne suffit pas, au moins elle aura l'avantage de le fatiguer un peu. Tu continues de presser l'oreiller pour lui retirer tout oxygène. Et tu n'hésites pas à grimper sur lui pour renforcer ta prise. Encadrant ses hanches à l'aide de tes cuisses. Charmant tout ça. « Il ne faut pas résister Monsieur Flaherty. » Il commence à se débattre. Tu risques de voler bientôt, le temps qu'il se réveille complètement. Tu t'allonges un peu plus sur sa silhouette. Essayant de te rendre la plus encombrante possible et plus difficile à déloger. Tu te promets de filer prendre un couteau ensuite. Parce que ton corps frêle n'est certainement pas un avantage là.

Revenir en haut Aller en bas
Sohan B. Flaherty
the demoniac soul.

Sohan B. Flaherty

⊰ Date d'arrivée à Toronto : 07/05/2015
⊰ Nombre de Méfaits : 74
⊰ Fragments d'Ombre : 3457
⊰ Multi-compte(s) : Nope nope nope
⊰ Nom de l'Avatar : Joseph Morgan
⊰ Crédits : Babouche
⊰ Couleur Rp : #990000
⊰ Origine du Personnage : Berserker
⊰ Citation : Bouya


the demoniac soul.

The clock ticks life away (Sohan) Empty
MessageSujet: Re: The clock ticks life away (Sohan)   The clock ticks life away (Sohan) EmptyMar 1 Sep - 2:02

Elle n’est pas là, encore une fois. La belle s’est esquivée, sans même que tu ne l’en empêche une seule seconde. Ton emprise sur elle faiblit de jour en jour, lentement mais inéluctablement. Elle est toutefois encore égarée, tu le sais, dans les travées étroites et obscures du dehors, de la réalité qu’elle n’a que si peu côtoyé. Après tout, la réalité qu’elle croyait connaître était la tienne, celle que tu lui mâchais quotidiennement, que tu façonnais avec précision. Et maintenant, les rues lui semblent être une jungle dense et dangereuse, où la confiance est la cause du malheur. Même si elle ose sortir, elle ne saura pas rester au dehors, tourmentée par sa propre conception de la vie extérieure ; de la vie sans toi. Sinon, tu considérerais ne pas avoir bien fait ton travail. Tu ne l’aurais pas bien dévasté si elle savait s’éloigner de toi sans aucune crainte du danger. Du danger que tu représentes, finalement. Un danger moins étouffant, puisqu’elle s’apprête à passer la nuit hors de ta portée, à tenter de recoller les morceaux dispersés par tes soins. Elle n’y arrivera pas, pas avant que tu les disperses à nouveau, alors tu dors tranquillement, sans tracas ; mais tu sais qu’un jour, il faudra bien refaire à nouveau le travail. Et ce jour approche, si clairement que tu es déjà préparé à l’éventualité.

Mais en ce moment même, le sommeil frappe bien plus fort, te drape si généreusement que tu ne saurais discerner la moindre présence en ta demeure. Un état de confiance d’une grande rareté. Asterya a bien choisi sa nuit, petite souris courant à l’insu du chat. Le chat, lui, ne laissera peut-être plus jamais d’aussi larges failles. Peut-être, immonde salopard que tu es, ne lui laisseras-tu que quelques heures, quelques minutes, à peine de quoi humer l’odeur de liberté qu’elle appréhende juste assez pour l’envier, et pas assez pour en faire l’expérience. Avec ceux qui trafiquent fréquemment les apparences, une image ne représente pas une vérité. Au contraire, elle devrait représenter le doute, le choix entre les milliers de possibilités de lectures différentes. Ce corps est-il en train de dormir ? Est-ce au moins le tien ? Tu dis ne pas être assez puissant pour le faire croire, mais tes mots ne sauraient valider les faits. La seule certitude, c’est qu’il faut douter. Hélas, peu de gens en ce bas monde connaissent cette nécessité, et bien trop de ces gens foncent dans la gueule d’un loup à face d’agneau, un démon déguisé en ange. Des gens comme Asterya, regrettant leur erreur, ou étant tellement ravagé qu’ils ne se rendent pas compte de leur totale perdition. Et peut-être est-ce ce talent qui te rend si confiant, encore capable de dormir sur tes deux oreilles, alors que bien du monde pourrait vouloir ta peau. Ces gens-là, ils savent qu’ils ne sont pas une menace ; que la menace, c’est toi.

Beaucoup, sauf elle. Elle, qui se glisse dans l’obscurité ambiante, qui la scinde sans attiser une seule fois ta méfiance encore endormie. Elle semble avoir des comptes à régler, animée d’une envie discrète mais puissante de vengeance. Cet aura t’aurait certainement plu, si tu n’étais pas assoupi. Et peut-être ne la ressentiras-tu jamais. Elle le souhaite, en tout cas. Armé d’un coussin, elle s’attelle à te donner une mort par asphyxie, et toi, tu sembles ne pas le remarquer avant le dernier moment. Mais rien ne trahit ton réveil, pas même un spasme. Impassible, tu étudies la situation sans céder à la panique. Impétueux, mais pas téméraire. Tu dois certainement sentir que la force qu’elle exerce est celle d’une femme à force moyenne, mais aussi que sa posture lui donne clairement l’avantage. Te débattre te fera perdre inutilement de l’énergie, et de l’oxygène. Mais malgré tout, elle ne t’agace toujours pas, car tu sens que tout ne t’échappe pas encore. Après tout, l’imagination fournit les meilleures armes. Et tu tiens une arme qui pourrait donner une victoire rapide sur l’agressant, et pourrait économiser tes forces pour l’éventuel prochain round. Tu échauffes discrètement ta main, et te concentres subitement. Peut-être ne l’a-t-elle pas remarqué, et tant mieux. Alors tu uses de ton don, tu suggères un objet, apparaissant au creux de la main la plus dégagée. Puis, d’un geste brusque, tu projettes cette main vers le corps de l’assaillante. L’objet est une dague, aiguisée et menaçante, du moins tu l’espères.
Revenir en haut Aller en bas
 

The clock ticks life away (Sohan)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MORS . ULTIMA :: Logements-